Resumo
Il me semblait intéressant de réunir ces deux artistes contemporains, l’un Français, Lionel Guibout, l’autre Chinois, He Canbo, dont les démarches se rejoignent dans une certaine expression de l’humanité, pour laquelle chacun a trouvé une modalité plastique singulière. C’est là une constante de l’art de He Canbo, inquiet des évolutions de la société, ainsi que de la destinée de l’homme dans le monde, dans le cosmos, ou même tout simplement dans la ville, ou le cycle quotidien. De là la multiplication des situations dans lesquelles il place les humains interchangeables figurés par ses « omégas ». Lionel Guibout s’est d’abord intéressé à l’humanité conservée, monumentale et mythique, dans les sculptures grecques, avant de la chercher dans la vie de la nature, associant l’écorce des arbres, les croûtes de la terre, et la peau des humains. Et c’est par l’entremise de cette peau vivante, souffrante, « écorcée », qu’il traduit encore sa préoccupation de l’offense actuelle faite aux femmes.
Referências
ARASSE, D. On n’y voit rien. Paris : Folio Gallimard, 2000-2006.
DIDEROT, Essais sur la peinture. 1795. In Oeuvres esthétiques, Paris, Garnier,1994.
GRANET, M. La pensée chinoise. Paris : Albin-Michel, 1999.
GUIBOUT, L.. Pasiphaé retrouvée. Grande Finale éd., 2006.
KLEE, P. Théorie de l’art moderne. Paris : Denoël-Médiations, 1975.
LESSING. Laocoon. Paris: Hermann, 1990.
NING, Zhutao (éd.). Deux dialogues, peinture écriture, France-Chine. Pékin : éd. Sinoccygen, 2010.
PACHECO, F. L’art de la peinture. Paris : Klincksieck, 1985.
PASCAL, B. Pensées, 233. Lausanne : éditions Rencontre, 1960.
PASCAL, B. Pensées, 233. Lausanne : éditions Rencontre, 1960.
PLINE l’ancien. Histoire naturelle XXXV, la peinture. Paris : Les Belles Lettres, 1997, p. 67.
ROSENBERG, H. La tradition du nouveau. Paris : éditions de Minuit, 1962.
Este trabalho está licenciado sob uma licença Creative Commons Attribution 4.0 International License.
Copyright (c) 2022 Marie-Anne Lescourret